La méthode structurale et ses enjeux en sciences selon Michel Serres

La méthode structurale serrésienne est partout et ? tout niveau une volonté de mise en relation des savoirs, des humains et du monde. Elle est refus du point fixe, une pensée de l'interférence qui proc?de par mise en relation, qui la prône, qui l'étudié. Et, en ce sens, la communication est bien l'élément qui en assure la cohérence. Désignant le geste de mise en relation, la chose qui se propage, la relation ? l'intérieur d'un processus ou le phénom?ne de propagation, par elle, apparaissent isomorphes le discours épistémologique, l'éthique, l'histoire, la théorie de la connaissance et le style, la philosophie, globale, et la méthode. Elle résume tout ? la fois ce qu'il étudie localement et globalement, et ce qu'il réalise. D?s lors, s'explique m?me l'apparente hétérogénéité de l'oeuvre serrésienne : elle est en fait ce qui en fait l'homogénéité. Ce dont témoignent d'ailleurs les figures qui la peuplent. Ainsi avons-nous pu dire, par exemple, que Michel Serres est en quelque sorte un Leibniz sans Dieu, puisque sa vision du monde o? tout est en communication ressemble sensiblement ? celle du philosophe classique - ? cette différence pr?s que chez lui, ce monde n'est pas centré.